Publié dans Politique

Commerce des armes - Se conformer aux obligations internationales

Publié le lundi, 16 décembre 2024

Madagascar, comme de nombreux pays, se trouve à la croisée des chemins face aux défis globaux posés par le commerce des armes. Dans un contexte international marqué par des conflits armés persistants et croissants, la nécessité de réguler ce commerce est d'une importance capitale. C'est dans cette optique que s'inscrit l'atelier sur le contrôle du commerce des armes et des biens à double usage, inauguré par l’ambassadeur de l'Union européenne, Roland Kobia, et en présence de représentants du ministère des Forces armées et de la Gendarmerie.

Ce séminaire, organisé dans le cadre du Programme de Partenaire à Partenaire (P2P), vise à aider Madagascar à se conformer à ses obligations internationales, en particulier celles relatives au Traité des Nations Unies sur le Commerce des Armes (TCA). L’atelier qui se tient sur quatre jours a pour but de sensibiliser et former les autorités nationales, les forces de sécurité et les autres parties prenantes sur les meilleures pratiques en matière de contrôle du commerce des armes. Il va aussi offrir une assistance technique pour la création et la mise en œuvre d'une liste nationale de contrôle, qui doit être intégrée dans la législation nationale.

Liste nationale de contrôle

La mise en place d’une liste nationale de contrôle est un élément crucial pour garantir une gestion transparente et responsable des armes et des biens à double usage. Une telle liste permet de suivre et réguler le commerce des armes et assurer que toutes les transactions respectent le cadre législatif et arrivent à destination légitimée. Cet outil va notamment limiter le risque de détournement d’armes vers des groupes armés ou des zones de conflit et protéger les citoyens et renforcer la stabilité du pays face à des menaces extérieures ou intérieures. L’Union européenne, à travers l’Ambassade de Madagascar, joue un rôle prépondérant en soutenant les efforts de régulation du commerce des armes. Le soutien technique et financier qu'elle apporte par le biais d'initiatives telles que le Programme P2P reflète l'engagement de l’UE en faveur de la paix et de la sécurité mondiale. L'implication d'acteurs internationaux dans cette démarche souligne l'importance de la coopération multilatérale pour atteindre des objectifs communs.

 

Nikki Razaf

Fil infos

  • Fête de la Nativité - Pas de trêve politique
  • Administration public - Six Chefs de Région "par intérim" nommés 
  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff